Auteur : Nick Louth
Maison d'éditions : Michel Lafon
Nombre de pages : 400
Prix : 20,50€
Résumé :
"Les maladies qui tuent dix millions de pauvres par an ne m'intéressent pas, déclara le directeur de la compagnie. Trouve-moi un truc qui tue dix mille riches par an et on en reparle."
Erica Stroud-Jones, jeune et brillante spécialiste des maladies tropicales, doit présenter les résultats de ses travaux lors d'une conférence aux Pays-Bas ; une découverte qui pourrait révolutionner la lutte contre la malaria et sauver des millions de vies. Mais à la veille de son intervention, elle disparaît, son ordinateur portable avec elle. Alors qu'un virus inconnu se répand soudain parmi les participants au congrès, Max, le compagnon d'Erica, se lance dans une course contre la montre. Il sait que s'il ne la retrouve pas, le monde devra faire face à une terrifiante pandémie...
Un thriller bien ficelé
Ce roman est le premier lu en partenariat avec les éditions Michel Lafon et je les remercie beaucoup pour leur confiance.
Erica, scientifique spécialiste des maladies tropicales et en particulier du paludisme, est à Amsterdam avec son copain Max pour une conférence sur les maladies parasitaires. Une nuit, elle s'éclipse de sa chambre d'hôtel à 23h30 et ne réapparaît pas. Lorsqu'une mystérieuse inconnue dérobe l'ordinateur portable d'Erica dans le coffre de leur voiture de location, Max comprend que l'affaire est sérieuse et se lance à sa recherche. Parallèlement, un haut responsable d'une grande compagnie pharmaceutique est frappé d'une maladie mortelle.
Mis à part Erica et son journal, je trouve que la plupart des personnages sont plats. Max ne m'a pas déplu, mais il ne m'a pas particulièrement intéressé non plus. J'ai par contre beaucoup aimé sa détermination malgré l'indifférence des autorités, mais c'est bien là tout ce qu'il y a de louable chez lui.
C'est toutefois un thriller très bien ficelé. Tout s'emboîte parfaitement et on ne découvre l'identité du grand coupable que dans les toutes dernières pages. Les rebondissements jalonnent toute l'intrigue. J'adore les extraits du journal d'Erica intercalés au milieu de l'action. On y découvre son passé, ses recherches et sa captivité en Afrique. Elle a en effet travaillé au Zaïre pour une mission humanitaire et a été kidnappée par une faction rebelle.
La plume de l'auteur et la fluidité du texte permettent une excellente lecture. Les courts chapitres participent également au plaisir. Trois intrigues sont en parallèle : le journal d'Erica, l'enquête de Max sur sa disparition et l'expansion de l'épidémie ainsi que les recherches d'un traitement. Si le lien entre l'enquête et l'épidémie est évident, on a du mal à insérer le passé d'Erica dans le tableau.
Le gros point fort de cette histoire, c'est sa crédibilité. On sent que l'auteur maîtrise le sujet malgré toute sa complexité. L'émergence d'une nouvelle souche d'une maladie comme le paludisme est totalement probable et nous n'y serions pas préparés. Je n'aime déjà pas tellement les moustiques, mais maintenant c'est encore pire.
En résumé, c'est une bonne découverte et un bon thriller même si j'ai été un peu déçu par les protagonistes.
Le site Internet de la maison d'éditions
La page Facebook de la maison d'éditions
Superbe chronique, comme toi j'ai adoré les pages du journal d'Erica, on se croyait avec elle !
RépondreSupprimer