Auteur : Jules Verne
Maison d'éditions : Le livre de poche (1980)
Nombre de pages : 506
Prix : 6,10€ (pour l'édition de 2000)
Résumé :
Les provinces sibériennes de la Russie sont envahies par des hordes tartares dont Ivan Ogareff est l'âme. Ce traître, poussé par une ambition insensée autant que par la haine, projette d'entamer l'Empire moscovite ! Le frère du Czar est en péril à Irkoutsk, à 5 523 kilomètres de Moscou et les communications sont coupées. Comment le prévenir ? Pour passer, en dépit des difficultés sans nombre et presque insurmontables, il faudrait un courrier d'une intelligence et d'un courage quasi surhumains. Le capitaine Michel Strogoff est choisi et part, porteur d'une lettre du Czar, en même temps qu'une jeune Livonienne, la belle Nadia, et que deux journalistes, l'Anglais Harry Blount et le Français Alcide Jolivet...
Une histoire passionnante
Jules Verne est le seul auteur classique dont j'apprécie les écrits et surtout les histoires. J'adore les récits de voyage alors les romans de cet auteur ne peuvent que me plaire.
Dans l'Empire russe du XIXème siècle, le pays est en guerre contre les Tartares. Les lignes télégraphiques sont peu à peu coupées. Un complot se trame contre le frère du Czar à Irkoutsk et l'intéressé n'est pas au courant. Le Czar de toutes les Russie n'a qu'un seul moyen pour prévenir son frère : envoyer un messager qui n'est autre que le capitaine Michel Strogoff. Sous le pseudonyme de Nicolas Korpanoff, il va devoir parcourir plus de cinq mille cinq cents kilomètres entre Moscou et Irkoutsk afin d'accomplir sa mission.
S'il y a bien une chose que j'adore dans les livres de Jules Verne, ce sont les illustrations qui accompagnent le texte. Elles sont parfois très utiles pour se faire une idée précise de situations qui peuvent être un peu confuses.
Les embûches sont légion au cours d'un si long voyage. Les aléas naturels, les Tartares, le traître Ivan Ogareff et les ennuis de moyens de transport jalonneront le parcours du courrier. Mais Michel se fera également des amis qui l'épauleront dans son périple : Nadia, une jeune femme qui, après la mort de sa mère, part rejoindre son père à Irkoutsk, ainsi que deux journalistes, l'un Français et l'autre Anglais.
J'admire la détermination sans faille dont Michel Strogoff fait preuve pour accomplir coûte que coûte sa mission. Malgré les coups durs, comme la mort de sa mère, il ne perd pas de vue son but. J'ai également beaucoup aimé Nadia. A sa manière elle est aussi têtue que Michel. Ils se rendent mutuellement service, Michel en aidant Nadia à entrer en Sibérie et elle en fournissant à Michel Strogoff une couverture étayant sa fausse identité.
Si la lecture n'est a priori pas évidente, après être rentré dans l'histoire, j'ai eu du mal à lâcher le livre pour dormir ou travailler. L'aventure et l'action sont omniprésentes. C'est une course contre la montre jusqu'à la dernière page.
En somme, c'est un magnifique roman d'aventures, un superbe voyage à travers l'Oural et les steppes de Sibérie. Je lirais très bientôt un autre roman de ce grand génie de l'imagination.
coucou
RépondreSupprimerc'est un des rares classiques que j'ai adoré. ;)
La scène du télégraphe est mémorable.
Je l'avais commencé mais vu que le début est assez laborieux et que j'avais des lectures urgentes, j'étais passée à autre chose. Il faudrait que je le relise. :)
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